Après 4 ans de vie, le Réseau des professionnels du patrimoine breton se voit consacrer une belle double page dans le magazine « Ateliers d’art ». L’article met l’accent sur les valeurs et fondements de ce regroupement d’entreprises, œuvrant dans le domaine du patrimoine, dans sa plus large définition. Il évoque la nécessité de travailler ensemble à notre visibilité, au développement de nos activités, dans un esprit bienveillant et productif. … 〰️ Ce texte rappelle aussi combien il est important de sortir de son environnement quotidien : aller voir ce qu’il se passe ailleurs, échanger avec d’autres entrepreneurs qui partagent avec nous le goût de l’histoire, de l’architecture, des arts ET les difficultés (burn out, gestion de l’entreprise, difficultés des réponses aux marchés publics, Urssaf, etc.). … 〰️ Tous les deux mois, nous nous retrouvons pour un moment de partage : visite d’un chantier, d’un musée, d’une expo, repas, conférence : il y a un an et demi, nous étions à Morlaix (ma ville !), pour découvrir le chantier du Musée des Jacobins, un temps d’échange choisi par la journaliste, Tiphaine Levy-Frébault pour illustrer son article. … 〰️ Merci au magazine Ateliers d’art et aux membres du Réseau qui ont si bien expliqué les raisons d’être de notre association : Pauline Ruen, Lionel Moretto, Agathe Briqué. 👏 Nous sommes fiers du travail accompli en si peu de temps, fière d’évoluer aux côtés de professionnels reconnus pour la qualité de leur travail.
C’est toujours avec un grand plaisir que les membres du Conseil d’administration de l’association se retrouvent, un peu avant les congés d’été, que l’on attend tous avec impatience ! Il fait beau, on part dans un endroit qu’on ne connait pas encore, on sait que nos échanges vont être constructifs.
Notre entente et les valeurs que nous partageons participent au bonheur de ces moments de retrouvailles, de bilan et de convivialité. Parce que oui, c’est toujours très agréable, sans tensions, chacun écoute et participe. On est aussi là pour travailler, mais toujours de manière efficace et pragmatique, et toujours dans la joie !
Au programme de cette matinée
Une réflexion autour du label Marque Bretagne : nous irons en octobre à la journée de rencontre, pour prendre la température et voir si c’est pertinent pour notre réseau.
Un point sur les sorties Réseau 2025-2026 déjà mûres ou en passe de le devenir
Un programme d’actions pour sensibiliser les élus à la restauration, conservation, valorisation de leur patrimoine
L’accueil des nouveaux membres
L’ouverture aux entreprises de plus de 10 salariés (mais toujours de taille modeste)
Réélection du bureau
Ronan Le Roscoët, Marie-Laure Pichon et Violaine Pierret, co-présidents
C’était, vendredi dernier, le temps de l’assemblée générale de l’association. Nous étions accueillis par le PEPAC Grand Ouest (comprenez, le Pôle d’excellente du patrimoine, art et culture) à Quistinic, dans le Morbihan. Nous avons pu rencontrer : ▪️ Magalie TROY, restauratrice, conservatrice de peinture, spécialisée dans l’art moderne. Elle nous a expliqué qu’on ne restaure pas un Tàpies comme on restaure un Van Eyck, que la peinture à l’huile et l’acrylique ne subissent pas les affres du temps de la même manière. Magalie travaille pour l’Unesco, la fondation Vasarely, restaure les plus beaux joyaux de la peinture moderne. On n’est pas peu fiers de l’avoir dans notre réseau.
▪️Agathe Briqué, doreuse ornemaniste, formée au château de Versailles, excusez du peu, nous a présenté les subtilités de son métier et son nuancier de feuilles d’or qu’on n’imaginait pas aussi fourni.
▪️Julie Beaume, restauratrice d’arts graphiques et reliure, nous a montré quelques pièces en restauration dans son atelier en ce moment : des gravures en mode « nettoyage », des livres anciens très abimés par des incidents domestiques (fuite d’eau par exemple) et elle nous a expliqué comment elle procède pour limiter la casse et sauver des manuscrits.
▪️Montaine BONGRAND, restauratrice textile, nous a présenté différents types de pièces sur lesquelles elle intervient : tapis et tapisserie, dentelle, tissage, laine, chanvre, lin, broderie, etc. Elle nous a expliqué l’exigence liée à son activité ; par exemple la recherche de couleur : avoir le fil de coton à la bonne couleur peut prendre jusqu’à trois jours d’essais en teinture.
▪️ Enfin, Maxime JAFFRE, ébéniste, nous a montré son univers et ses compétences. Il était en plein travail de restauration d’un magnifique bureau des années 50.
Vendredi dernier, nous étions accueillis à Rennes pour notre journée-rencontre bimestrielle. D’abord au Musée de Bretagne, où nous étions accueillis par Hélène Decaen, responsable Production expositions et éditions. Elle nous a présenté l’engagement de l’équipe chargée des expositions pour une muséographie plus durable, avec l’exemple concret de la très belle expo « Carnavals » (visible jusqu’au 16 novembre 2025, au Musée de Bretagne Les Champs Libres).
Nous avons pu profiter de la visite et découvrir les principes d’une scénographie modulable, dont les éléments serviront pour les expositions à venir. Le procédé est intelligent, écolo et permet néanmoins une très grande adaptabilité selon les projets. Cette approche nous permet de réfléchir collectivement à la manière de concevoir nos projets de valorisation. À midi, comme à l’accoutumée, un bon repas (ça ne fait pas partie des statuts de l’asso, mais c’est d’une telle évidence : nous aimons manger des bonnes choses et partager un bon déjeuner !)
Retranscription de l’étude historique de Pauline Ruen à la prison Jacques-Cartier
L’après-midi, Pauline Ruen (Anthémion), membre du réseau, nous a fait la visite de l’ancienne prison Jacques-Cartier, dont elle a réalisé l’étude historique ; elle était accompagnée de Valentine Roy, chargée de la réhabilitation de la prison par Rennes Ville et Métropole. Une visite à deux voix absolument passionnante, mais aussi…
…quelque peu dérangeante. Nous avons découvert un patrimoine carcéral dont il faut assurément se souvenir mais qu’il est difficile de s’emparer dans le cadre d’une reconversion. La prison Jacques Cartier reste un lieu de souffrance, on ne peut pas en faire n’importe quoi ! Un appel à manifestation d’intérêt est en cours pour un projet d’activation de la prison entre 2025 et 2030 : associations, artistes, entrepreneurs, il est encore temps d’y répondre ! Merci à Pauline Ruen et Marie-Laure PICHON pour l’organisation de cette journée, et à Hélène Decaen et Valentine Roy pour leur accueil et leur précieux temps d’échanges ! La prochaine Journée-rencontre aura lieu en avril, puis ce sera notre AG en juin.
La semaine dernière, direction les Côtes d’Armor. Nous étions accueillis au domaine départemental de la Roche Jagu, par Nolwenn Herry, chargée des expositions et des actions culturelles. Avec Manuel Neves, membre de notre réseau, elle nous a présenté le fonctionnement, les raisons d’être du lieu : un lieu vivant et pluriel où l’histoire, l’architecture, le paysage, la botanique et l’art contemporain dialoguent en parfaite intelligence.
Il a été question de mémoire aussi, avec un travail passionnant mené avec Manuel Neves, ethno-anthropologue qui a recueilli pendant de longs mois les témoignages de ceux qui ont vécu, travaillé ou approché ce château extraordinaire.
Les 3 et 4 octobre prochains, nous serons présents au Carrefour des communes pour rencontrer les élus et présenter notre réseau, son intérêt, sa raison de vivre. Nous serons heureux d’échanger avec vous sur les métiers de nos membres, sur les projets menés en Finistère, sur vos projets à venir ; nous serons à même de vous apporter le conseil nécessaire à la réalisation de vos projets futurs : restauration, conservation, valorisation. En quoi nos membres peuvent-ils vous accompagner ? Venez nous rencontrer au stand 51 pour échanger !
Retrouvons-nous au carrousel du Louvre du 24 au 27 octobre 2024, stand C57 du Salon international du patrimoine culturel ! Nous vous présenterons la dynamique des entreprises bretonnes qui œuvrent pour la restauration, la conservation et la valorisation du patrimoine.
Au programme également :
24/10/2024 de 14:00 à 16:00 Démonstrations : Démonstration de peinture décorative par Gaëlle Damon. Peintre en décor du patrimoine en Bretagne.
25/10/2024 de 10:30 à 12:30 Café débat : Patrimoine et Humanitaire, c’est possible. Marie-Laure PICHON vous parle d’un projet en cours sur l’ïle de Madagascar, sur les vitraux de la cathédrale d’Antsirabe. Sauvegarder un patrimoine que la France a laissé en héritage.
25/10/2024 de 14:00 à 16:00 Café débat : Église, chapelle, cathédrale, basilique… des lieux à part. Virginie Morgant Le Diffon vous parlera de valorisation d’un patrimoine religieux, loin d’être innée : spécificités, bonnes pratiques de valorisation, bonnes idées.
26/10/2024 de 14:30 à 16:30 Café débat : Patrimoine en Asie. Suite à un voyage d’étude de 6 mois en Asie, venez échanger avec Ronan LE ROSCOET, sur la notion de patrimoine en Asie, immatérialité, patrimoine vivant, impact de la présence occidentale au 19e et 20e siècles.
Hier, les membres de notre réseau ont été accueillis au musée de Morlaix. Vous connaissez le principe de nos sorties réseaux ? Nous nous réunissons tous les deux mois autour d’une ou plusieurs visites, d’un métier ou d’un savoir-faire, à chaque fois dans un département différent. C’était le tour du Finistère ! Mélanie Thomas, directrice du musée nous avait organisé un programme très alléchant : le matin, accueil royal dans la cour du musée (avec viennoiseries et café chaud, s’il vous plait !). Puis, nous avons découvert les coulisses du chantier de réhabilitation du musée, en particulier celui de l’église (le musée s’est installé dans un ancien couvent). Cet édifice religieux a fait l’objet de fouilles extrêmement poussées ; on y a découvert de très nombreuses dépouilles, vestiges d’une pratique heureusement disparue depuis longtemps, qui consistait à enterrer les défunts à l’intérieur de l’église. Les prototypes des vitraux à venir nous ont été présentés. Nous avons pu découvrir l’organisation des futurs espaces du musée, les réserves.
À midi, pique-nique dans la cour du musée, sous le soleil !
L’après-midi, Clémence Corbillé, directrice de l’espace culturel « La Virgule » nous a présenté le concept de micro-folie. Pour terminer la journée en beauté, nous nous sommes rendus à la Maison dite de la Reine Anne : c’est là un très bel exemple de maison à pondalez, très spécifique à Morlaix. Cet édifice, dont l’histoire est liée au commerce du lin a fait l’objet d’une visite passionnante.
Alors, ça vous donne envie de rejoindre le réseau ? On en est convaincus ! Il suffit pour cela de nous adresser votre candidature par mail : candidaturer2pb@gmail.com Les critères d’admission : être à son compte dans le domaine du patrimoine (conservation, valorisation, restauration, etc.), être une petite entreprise immatriculée en Bretagne.
Nous étions ce vendredi 16 février à Plouharnel, dans le Morbihan.
Au programme de cette journée, la visite de la batterie du Bego avec Alice Le Bohec, spécialisée en Conservation-restauration du patrimoine, et plus précisément en peinture. Elle est aussi habilitée Musées de France. Elle nous a présenté le fruit de ses recherches (son mémoire de fin d’études) portant sur les peintures décoratives élaborées par les soldats allemands à l’intérieur des bunkers, sujet largement méconnu qui mérite vraiment qu’on s’y attarde. Il apporte une dimension humaine souvent absente des sujets de guerre, en particulier quand il s’agit d’évoquer l’armée allemande.
Les soldats devaient bien lutter contre l’ennui et la morosité des lieux, il faut bien l’admettre, vivre sous terre, dans un endroit sombre, gris, souvent humide, ne devait pas être facile. Il fallait s’occuper : peindre et imaginer des décors apportait sans doute un peu de gaité.
Nous avons découvert différents types de peinture. D’abord, utilitaires, sous forme de lettres peintes au pochoir sur un mur, pour signaler une interdiction de fumer ou donner une direction. Des peintures plus décoratives avec des imitations de papiers peints, très présentes sur le site du Bégo. Le motif de la feuille de chêne, appliqué à la peinture rouge, ocre ou brique et au pochoir permettait une application rapide et facile sur de grandes surfaces.
Guillaume Lécuillier, chargé de mission « Inventaire du patrimoine » à la Région Bretagne et expert en patrimoine défensif, nous a fait le plaisir de sa présence.
La réunion de travail de l’après-midi portait sur la rentabilité de nos entreprises. Magalie Troy (restauratrice de peinture, spécialisée en art contemporain) nous a dispensé ses précieux conseils.
Ces journées de rencontres nous permettent de sortir du bureau, de nous ouvrir à des thématiques historiques, patrimoniales ou culturelles qu’on ne connait pas forcément, d’échanger sur des problématiques liées à la gestion de nos entreprises et toujours, de passer un moment convivial avec d’autres professionnels.
Vendredi 15 septembre, le Réseau des Professionnels du Patrimoine Breton s’est retrouvé à Saint-Frégant (29) pour visiter le site archéologique de Keradennec avec Ronan Bourgaut, directeur du Centre départemental d’archéologie du Finistère. Une vingtaine de personnes travaillent sur ce site exceptionnel qui date vraisemblablement du 2e et 3e siècle. Ronan Bourgaut a répondu à nos questions, toujours passionnées. Il nous a présenté également un florilège d’objets retrouvés sur le site en bon état de conservation : des pièces de monnaie, une petite statue de Vénus etc.
Puis, nos entrepreneurs passionnés ont rejoint Plouvien et sa chapelle Saint-Jean-Balanan, aux vitraux et peintures murales exceptionnels.
Ces moments sont des occasions privilégiées pour nous rencontrer, échanger sur nos problématiques, nos pratiques et nos synergies. Le tout à travers des visites hors des sentiers battus, par des pros pour des pros !
Elles permettent aussi aux personnes intéressées de découvrir les actions du Réseau, avant de nous rejoindre. Entreprises du patrimoine en Bretagne : nos rencontres vous intéressent ? N’hésitez pas à nous contacter sur reseaupatrimoinebretagne@gmail.com
Tout d’abord, il s’agit de bien définir le sujet que vous souhaitez traiter dans cette exposition. C’est la base ! Parfois, on a tendance à s’emballer, parce qu’on a travaillé dur sur des recherches et qu’on a beaucoup de contenus. Tout n’est pas toujours bon à partager. Les muséographes peuvent alors vous aider à sélectionner les informations pour en dégager le sujet. Cela peut ensuite mener à des réflexions sur le nom que l’on va donner à cette exposition.
Le contenu, la muséographie
ÉTAPE 1 On définit alors les grandes lignes des contenus, c’est aussi le muséographe qui sera votre partenaire privilégié lors de cette étape vitale. Car le contenu, c’est la base. Pour bien comprendre le rôle du muséographe, nous vous invitons à regarder ce petit film réalisé par nos confrères de l’association des muséographes de France :
Les missions du muséographe :
Sélectionner les informations, trier et dégager les contenus les plus importants, ceux qui apportent de la lumière au propos, en fonction du contexte historique, du public, des attentes.
Concevoir l’ensemble des contenus de l’exposition, faire des recherche historiques, des recherches d’iconographie. Le muséographe sait où chercher, il a son réseau. Il est toujours attentif à la qualité scientifique des images et aux droits d’usages de celles-ci.
Sélectionner des objets, s’il y en a : tout n’est pas toujours de qualité suffisante, et les objets sélectionnés doivent être pertinents au regard du contenu scientifique.
La forme, la scénographie
ÉTAPE 2 Le scénographe entre en scène. Il prend connaissance des contenus et son rôle consiste à les mettre en forme pour que le public ait envie de les découvrir, pour susciter la curiosité, pour séduire. Il va imaginer un scénario de visite, des manipulations, des dispositifs multimédia. Il travaille de concert avec le muséographe pour que l’ensemble soit cohérent, que la forme serve le fond. Il s’entoure alors de différents prestataires, d’abord un designer graphique, qui va réaliser une identité visuelle propre à l’exposition, définir une charte graphique. Le designer graphique propose des modes de présentation pour chaque élément.
La mission du scénographe consiste également à faire des propositions de mobiliers, de supports, de matériaux. Avec le designer graphique, il va imaginer une gamme de couleurs cohérente au regard du sujet, des lieux, de l’importance de la lisibilité etc.
Il rédige aussi le cahier des charges pour les entreprises qui vont fabriquer et poser tous les éléments : cloisons, électricité, supports de médiation, imprimeurs etc. Il vous conseille dans le choix de ces prestataires, il a aussi son réseau, il sait déjà sur qui il peut compter. Il planifie les interventions de chacun, il vérifie la conformité du travail accompli.
Une fois qu’il a fait tout ça, l’expo peut enfin ouvrir ses portes au public !
En couverture, exposition Brest-Dresde, imaginée par Pauline Lavergne de l’agence d’ingénierie culturelle Atiz, membre de notre réseau. Atelier des Capucins. 2023.
Vendredi 15 septembre, le Réseau des Professionnels du Patrimoine Breton s’est retrouvé à Saint-Frégant (29) pour visiter l’incroyable site archéologique de keradennec avec Ronan Bourgaut, directeur du Centre départemental d’archéologie du Finistère.
Puis, nos entrepreneurs passionnés ont rejoint Plouvien et sa chapelle Saint-Jean-Balanant, aux vitraux et peintures murales exceptionnels.
Ces moments sont des occasions privilégiées pour nous rencontrer, échanger sur nos problématiques, nos pratiques et nos synergies. Le tout à travers des visites hors des sentiers battus, par des pro pour des pro !
Elles permettent aussi aux personnes intéressées de découvrir les actions du Réseau, avant de nous rejoindre. Entreprises du patrimoine en Bretagne : nos rencontres vous intéressent ? N’hésitez pas à nous contacter sur reseaupatrimoinebretagne@gmail.com
Vendredi 16 juin 2023, notre confrère Michel Brand’honneur nous avait concocté un beau programme pour l’assemblée générale de l’association ! Nous étions à Saint-Malo pour une visite de l’église Saint-Jean-l’Évangéliste. Construit au début des années 60, l’édifice aux lignes contemporaines est enrichi d’une fresque extérieure du peintre Geoffroy Dauvergne : la composition des scènes, le choix des couleurs, le mode de représentation (qu’on croirait inspiré à la fois des dessins de Jean Cocteau et des peintures cubistes) offrent au visiteur la découverte d’une œuvre exceptionnelle dont le récit se déroule de scène en scène, avec une multitudes de petits détails dont on ne voudrait en délaisser aucun.
On vous laisse découvrir cette belle consécration ! Nous sommes très fiers de compter parmi nos membres, Agathe Briqué, doreuse ornemaniste, formée au château de Versailles, excusez du peu !
Vendredi, nous étions à Redon pour découvrir un chantier de grande ampleur, celui de l’Abbatiale Saint-Sauveur. Nous avons gravi chaque étage d’un échafaudage impressionnant, nous laissant découvrir des lieux que nous n’aurons sans doute plus jamais l’occasion de voir. Quel privilège !
Le chantier qui a démarré cette année, est un chantier considérable : restauration intérieure et extérieure du choeur, chapelles, élévations, transept, vitraux. Nous avons pu découvrir sa charpente, datée, grâce à la dendrochronologie, entre 1270 et 1289.
Vendredi 17, nous nous sommes réunis à Brest pour dresser le bilan de cette première année officielle pour l’association. Au programme, rencontre avec les bénévoles de l’association La Carrée qui anime la rue de Saint Malo, AG puis intervention de Piotr Candio, architecte du patrimoine sur les pathologies des chapelles funéraires du cimetière St Martin à Brest, avant de terminer notre journée avec Claire Tracou, chargée de projets culturels à la Ville de Brest qui nous a présenté la politique culturelle et patrimoniale de la ville, tout en haut de la Tour Tanguy.
Une journée à l’image de cette dernière année : très riche en rencontres !
Et, on vous file une info pour cet été : le patrimoine est idéal contre la canicule, on y trouve toujours de la fraîcheur et on n’a pas du tout souffert sur cette journée !
Ce 29 mai 2020 marquait le démarrage d’une belle aventure humaine et associative. Nous avions organisé une première rencontre en Finistère, dans un contexte pas simple, celui du Covid, et nous étions heureux de nous retrouver à la mairie de Gouesnou qui avait eu le courage de nous ouvrir sa salle de conseil. Voyez sur les photos comme nous sommes espacés les uns des autres !
Ronan Le Roscoët, Pierre de Liens
Olivier de Gouyon, Lestun Patrimoine
Cette première réunion allait permettre de poser les premières pierres à l’édifice, avec un échange passionnant sur nos pratiques, nos besoins, nos manques, nos difficultés. Ce qu’on avait envie de bâtir ensemble, ce qu’on avait pas envie de bâtir, sur les initiatives associatives qui nous ont raté.
Laure Ozenfant, Port d’intérêt patrimonial.
Maire-Laure Pichon, Cap Culture patrimoine
Et comme pour sceller ce premier moment fondateur, nous avions déjà initié une visite de chantier : celui de l’église de Gouesnou, orchestré par Piotr Candio, architecte du patrimoine. Cette visite était la première : nous avions grimpé sur l’échafaudage, observé les stigmates des combats sanglants de la Libération de la ville, quelques orifices gravés à jamais dans la pierre, laissés volontairement par l’architecte, « parce que cela fait partie de l’histoire, qu’il ne faut pas oublier ».
Et puis, la vue depuis le sommet du clocher, sur la ville, sur ce cimetière l’un des rares à être resté autour de son église.
Stanislas Coudière, XV41 Architecte
Bleuenn Seveno
Mais quelle première journée ! Elle a – à coup sûr – donné envie de fonder quelque chose de solide, de précieux, de constructif.